Compétence, projet d’établissement, évaluation...d’où viennent les termes de notre novlangue Educ’Nat’ ?

Comment penser contre si on pense avec les mêmes mots que nos adversaires idéologiques ?
Comment s’opposer au socle commun par exemple si nos paroles et nos textes reprennent les termes qu’on nous a imposés ?
C’est l’écrivain George Orwell qui, dans 1984, montre tout l’intérêt de la novlangue, qu’il définit ainsi :
Le novlangue (traduit de l’anglais Newspeak, masculin dans la traduction française d’Amélie Audiberti) est la langue officielle d’Océania, inventée par George Orwell pour son roman 1984 (publié en 1949). C’est une simplification lexicale et syntaxique de la langue destinée à rendre impossible l’expression des idées subversives et à éviter toute formulation de critique (et même la seule « idée » de critique) de l’État. Le mot novlangue est depuis passé dans l’usage au féminin par analogie avec langue, lorsqu’il désigne péjorativement un langage destiné à déformer une réalité, hors du contexte du roman.

Pour illustrer le combat sur les mots à mener, voici quelques liens :

 un dictionnaire de la langue de bois :
http://www.scoplepave.org/ledico/frame_dico.htm
 en pièce jointe, un texte de Nico Hirtt sur la mystification de l’approche par compétence.