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 Face à une nouvelle attaque intolérable contre les filières tertiaires des LP et des SEP, mobilisons-nous !

Communiqué de la CGT Educ’action 77

Le 30 juin, les PERDIR de 150 lycées de l’académie de Créteil ont appris que les capacités en 2de GATL et 2de MRC passaient de 24 à 30 pour pouvoir accueillir les élèves non affectés de 3eme. Les DHG sont normalement abondées de 3,4 h par division.
Nous dénonçons cette augmentation des effectifs imposée par le rectorat, à la veille des vacances, au mépris des DHG, des TRMD, des structures, votés en C.A. Cette situation est bien évidemment inacceptable puisqu’elle induit, à coup sûr, une aggravation de nos conditions d’enseignement. Elle nous est présentée comme « inéluctable », alors qu’en amont, ce surplus d’élèves non affectés était prévisible et qu’aucun moyen n’avait été anticipé pour les accueillir, bien au contraire… nos filières tertiaires sont menacées de restructuration, donc de fermeture par la « réforme » Macron / Grandjean.
Dans de nombreux établissements vont se poser non seulement la question des conditions d’enseignement dégradées mais aussi celle de la capacité des locaux à accueillir, en sécurité, ce surplus d’élèves (en matière de capacité maximale des salles, les règles sont intangibles).
A nous d’instaurer dès aujourd’hui, par la pression collective, un rapport de force dans chaque L.P. dans chaque SEP pour obtenir des PERDIR la réunion en urgence de conseils d’enseignement afin de ne pas être mis à la rentrée devant le fait accompli. S’il nous est possible ainsi, de négocier dans nos établissements, avant les vacances, exigeons un maximum de dédoublements en poussant les PERDIR à y consacrer tous les moyens horaires disponibles. Exigeons que l’argent des primes gaspillé pour les missions fonctionnelles du PACTE soit transformé en heures postes et en HSA pour y parvenir.
Si de telles discussions ne peuvent aboutir, refusons collectivement de prendre nos classes de trente à la rentrée jusqu’à l’ouverture de structures pour accueillir les élèves surnuméraires ou l’attribution de moyens en postes et en heures à la hauteur des nouveaux besoins créés par cet oukase rectoral : imposons que toute heure à trente soit dédoublée.
Après Blanquer et sa calamiteuse TVP, après Macron / Grandjean et leur contre-réforme à coup de pacte, ce brutal changement annoncé de nos conditions de travail dans les filières tertiaires de l’Académie révèle le mépris avec lequel sont traités nos élèves et les personnels qui les enseignent.
Par ailleurs, cette impéritie, cette gestion dans l’urgence, au détriment de tous, percutent les discours lénifiants de l’institution et entrent en résonance avec l’actualité récente. Les élèves les plus fragiles comme les enseignants qui les encadrent, sont les plus maltraités.
Dès maintenant faisons circuler l’information pour engager au plus vite la mobilisation, si possible avant les vacances, puis à la prérentrée et à la rentrée.